Je suis une acheteuse compulsive de livres : J'achète tout au long de l'année beaucoup de livres, qui finalement ne quitteront pas mon étagère avant l'été. L'été est propice à la lecture vous ne trouvez pas ? Au calme, à l'ombre d'un arbre, sirotant une citronnade bien fraîche…
Alors je veux vous parler aujourd'hui du livre de mon été :
« Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une » de Raphaëlle Giordano.
Quand la vie est victime de la routine
C'est l'histoire de cette femme, Camille qui a un boulot, une famille, un quotidien « classique » mais qui souffre, sans s'en rendre compte d'une forme de « Routinite aigue ». Jusqu'à ce que la vie mette sur son chemin un routinologue … En d'autres termes un coach, qui va l'accompagner à travers des expérimentations et des exercices, à retrouver goût et passion dans la vie.
Finalement, mon analyse est la suivante : on a la vie que l'on se crée ! (Ou comme dirait ma mère : « on fait son lit comme on se couche !). Ca veut donc dire qu'on a aussi le pouvoir de la changer et de la modeler comme on le désire. On en est responsable. Bonne nouvelle non ?
Remarque, si je n'y croyais pas à fond, je me chercherais un autre boulot…
Je vous l'accorde, cela peut mettre la pression à ceux et celles qui préfèrent dire qu'ils sont portés par le destin et les hasards de la vie, qu'ils n'ont pas de chance, sous-entendu qu'ils non pas le pouvoir d'agir.
OK, OK je vous entends déjà me dire « Ici on parle de carrière donc ou veux tu en venir ? »
Et bien je voudrais vous faire réfléchir ici, à ces moments de votre vie où vous avez peut être laissé les autres ou le hasard décider pour vous… ce qui pourrait expliquer qu'aujourd'hui vous n'êtes pas bien dans vos pompes au boulot.
Les choix d'orientation qui ne sont pas les vôtres
La famille
Dans le livre, Camille explique comment sa maman s'est sacrifiée pour elle, et l'a élevée seule. Donc au moment de choisir sa voie professionnelle, elle ne s'est pas donné d'autre choix que de suivre la voie que sa mère aurait voulue pour elle, ce qui a étouffé sa profonde envie de dessiner. Là, on est typiquement dans le driver « fais plaisir », ou dans le poids(-lourd !) de la valeur « loyauté ». Malheureusement ce genre de mauvaise raison risque de créer un adulte frustré et pas heureux au travail, et même de finir par alimenter une certaine rancœur vis à vis de ses parents. N'oubliez pas que vos parents ont vécu leur propre vie, et qu'aujourd'hui, vos choix vous appartiennent.
Une cliente un jour m'a dit : « Nous sommes avocats depuis 3 générations et mes frères aussi le sont, je ne me suis pas posée la question ». Justement, l'erreur est là, beaucoup ne savent pas se poser la question, mais rassurez-vous il n'est pas trop tard
Les professeurs et le système scolaire
Vous rêviez de devenir menuisier ? Malheureusement vos profs vous ont convaincu, vous et votre famille, que ce n'était pas un bon choix au vu de vos bons résultats scolaires. « Ca serait du gâchis de choisir une orientation en parcours professionnel »… Ce genre de réflexion me rend folle car le gâchis réside bien plus dans le fait de ne pas encourager les rêves et les compétences, et de les censurer.
Beaucoup trop d'élèves n'ont pas la possibilité d'emprunter leur voie car justement, personne ne leur apprend à aller explorer leurs talents, leurs centres d'intérêts…
Sans oublier la bonne excuse du manque de débouchés ! On m'a longtemps dit de ne pas faire un cursus en sciences de l'Education car il n'y avait pas de débouchés. Moi, j'ai toujours interprété ça comme « tu ne pourras pas y arriver, seuls les meilleurs trouveront quelque chose ». Résultat, encore une fois on ne s'écoute pas et on se laisse guider par les raisons des autres. Sans parler des conséquences pourl'estime de soi.
L'opportunité professionnelle qui se présente
Vous démarrez dans votre vie professionnelle, mais il n'est pas toujours simple de signer un CDI, de trouver la sacro-sainte stabilité dans sa carrière, et les années passent quand un job d'été se transforme en opportunité de CDI… donc on accepte et on y reste par confort et par peur.
Ou alors c'est tonton René qui ouvre sa boîte et qui cherche justement quelqu'un de confiance… Vous vous lancez même si le secteur ne vous passionne pas, et puis les années filent, jusqu'au fameux passage de la quarantaine, où un matin, on se lève et on se dit qu'on est passé à côté de quelque chose. Voilà juste un petit panel des situations que vous avez peut être rencontrées, et qui vous ont mené là où vous n'aviez pas vraiment prévu d'aller. N'ayez pas de regrets, car les expériences sont nourrissantes quoiqu'il arrive. Mais il est dommage de ne pas se bouger quand la frustration se pointe.
Et vous, avez vous eu à un moment de votre vie le sentiment d'avoir du mettre votre rêve, votre envie ou l'attirance forte pour un métier ou un poste de côté ?